Porté par le Réseau Environnement Santé en partenariat avec la Région Île-de-France, ce projet vise à sensibiliser les lycéennes et lycéens à la question des perturbateurs endocriniens. Il s’agit d’un enjeu majeur de santé publique car il est possible d’éviter de nombreuses maladies chroniques en réduisant notre exposition à ces substances présentes dans de nombreux produits du quotidien. Les périodes de la grossesse, de la petite enfance et de l’adolescence sont particulièrement
La première phase du projet a eu lieu ce lundi 6 mars et a consisté en un temps de présentation théorique et d’échanges de 2 heures pour expliquer plus en détails ces enjeux et les moyens très concrets pour mieux se protéger.
Pour mieux rendre visible cette pollution invisible il a été proposé à un groupe d’éco délégués d’analyser leur propre exposition par les phtalates. Il s’agit d’une famille de perturbateurs endocriniens non-persistante, c’est-à-dire qu’il est en principe possible de réduire très rapidement leur présence en évitant les principales sources d’exposition du quotidien : plastiques souples, certains cosmétiques, alimentation ultra-transformée, poussières,…
La mesure de l’exposition à 9 phtalates se fait via le port pendant 7 jours d’un simple bracelet en silicone. Cette méthode ludique, après analyses par un laboratoire spécialisé, permet principalement de rendre compte de l’exposition par l’air intérieur ambiant et de mettre en lumière les importantes variations au sein du groupe d’élèves en fonction de leurs pratiques journalières.
Un second passage est prévu le vendredi 21 avril pour présenter aux élèves les résultats des analyses et répondre à leurs questions. A partir de ces résultats, différents ateliers pratiques pour éviter l’exposition aux phtalates seront proposés aux élèves, pour aller plus loin dans la réflexion et conscientiser leurs propres choix.